Bonjour, pour terminer ce cheminement poétique, je vous invite à rester dans le parc public, dont seuls les poètes ont la clef. Après Éric Chassefière, suivons les pas et le regard de PATRICIA CASTEX MENIER, qui déambule aussi dans les Jardins publics, éd. ASPECT, 2011.
Spéciale dédicace à Sylvie, mon aimée jardinière.
Quelques
chaises, espacées ;
pour
ceux, à Monceau,
qui
viennent lire,
ou
simplement penser,
les
pieds posés
sur les arceaux de la pelouse.
Il
faut cultiver son philosophe,
dit le jardin.
***
Le
sol offre son dos,
on
ratisse l’allée :
« oui,
là, encore,
un
peu plus haut, merci. »
C’est sur le dernier mot de ce dernier poème que j’arrête ces envois.
Quotidiennement, pendant 28 jours, ces poèmes étaient envoyés à plus de 1300 personnes.
Vous avez été nombreux.euses à m’informer les diffuser vers vos connaissances et vos réseaux. Je ne peux imaginer combien de personnes les ont lus. Cela me réjouit.
Petit à petit, la vie « d’avant » (je ne me berce pas d’illusions sur les appels à un monde « d’après » nouveau et différent) va reprendre son cours. Plus ou moins rapidement, avec plus ou moins de difficultés. Mais elle va reprendre.
Alors.
Merci d’avoir été des lectrices et lecteurs patient.es, quoiqu’involontaires (tout au moins du premier poème reçu).
Merci d'avoir été des lectrices et lecteurs silencieux.ses, encourageant.es, critiques, aimables, partageuses et partageurs.
Merci de vos poèmes et autres textes, lus. Certain.es auraient voulu que je les intégrasse dans mes envois. Je m’y suis toujours refusé, me tenant à une règle (il en faut, parfois) : chaque poème, choisi au jour le jour, l’était dans ma bibliothèque dans laquelle je pouvais passer une, deux voire trois heures avant de trouver ce que je cherchais, sachant pertinemment que le poème était là, quelque part, attendant d’être extrait, sorti, déconfiné (pour faire mode!) de sa chambre de papier.
L’autre règle à laquelle je me suis tenu : l’alternance entre femme et homme.
Merci aux poètes auxquel.les j’ai emprunté un peu de leurs mots. Il est une quantité d’autres noms que j’aurais voulu associer à ce projet. Elles et ils ne m’en voudront pas. Peut-être une autre fois (sans espérer un autre virus !).
Si vous souhaitez recevoir le fichier word des 28 poèmes tels que vous les avez reçus, n’hésitez pas à me le demander par retour de message.
Que vous souhaiter si ce n’est le meilleur en tout.
A bientôt
Jacques Fournier
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